11 juillet 2022 - Catégorie : ,

Faut-il aller sur le cloud hybride ?

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Notre constat :
L’architecture traditionnelle « Only On Prem » est morte. Plus de 90% des entreprises sont désormais dans un modèle de SI hybride, plus ou moins prononcé.
Il ne s’agit plus de dire si une entreprise va aller dans le cloud, mais plutôt quand, avec quels moyens et pour répondre à quels enjeux.
 

Mélange d’un environnement sur site et de ressources externalisées, virtuelles ou hostées, dédiées ou mutualisées et reliées au systèmes sur sites « Legacy » par différents types de réseaux ou connecteurs, ce type de fonctionnement est désormais devenu une évidence, une facilité ou une nécessité pour bon nombre d’entreprises.  

 

Quels sont les ingrédients de la réussite pour un cloud hybride ?

La connexion entre les différentes plateformes est essentielle. Les cloud publics, les cloud privés et les infrastructures sur site peuvent se connecter les uns aux autres de différentes manières, notamment par le biais d’API, de VPN ou de réseaux privés virtuels. l’extension N2 des réseaux entre les différentes plateformes, quand elle est possible, apporte une plus grande souplesse d’usage pour des workloads de type IaaS par exemple.
Sans cette connexion fonctionnelle entre les cloud, une organisation ne gère pas un cloud hybride. Elle gère simplement deux ou plusieurs environnements de cloud séparés en parallèle, et elle ne récoltera pas les avantages des déploiements de cloud hybrides. 

Le cloud est donc devenu la stratégie IT par défaut pour la plupart des entreprises.

70 % des responsables informatiques déclarent que leur entreprise opte par défaut pour des services basés sur le cloud lorsqu’elle met à niveau ou achète de nouvelles capacités techniques, optant de facto pour un modèle de cloud hybride, voire multi cloud. il n’est pas rare qu’une entreprise multiplie les usages. Le SI est alors transverse, disséminé et pluriel.
Les solutions type Kubernetes ou Serverless, qui permettent de gommer la frontière entre les différents cloud en rajoutant une couche d’abstraction entre les plateformes physiques et les applicatifs sont également de plus en plus adoptés.  

Avec une architecture hybride voire multiple, les entreprises bénéficient de tous les avantages du cloud computing :  

La sécurité et le contrôle des données d’un Cloud privé ou On Prem, associés à la flexibilité du Cloud public offre en effet de nombreuses possibilités pour construire un plan de reprise d’activité, migrer ou externaliser des services impossibles à construire ou opérer sur site, ou encore faire du dépassement plus ou moins temporaire de ressources, réduire les délais de mise à disposition, faciliter la modernisation des applications ou bénéficier de solutions innovantes. Pour cela, les opérateurs de Cloud proposent différentes solutions qui amènent les entreprises à un nouvel exercice consistant à gouverner au mieux les offres souscrites. 

Un autre facteur de bon fonctionnement d’un cloud hybride est donc son pilotage et sa gouvernance. 

Cela ne se fait pas sans mal, le pilotage d’une stratégie cloud s’avère autant complexe que nécessaire. Entre des compétences difficiles à recruter et à définir, l’apparition de shadow IT et de nouveaux silos, des couts pas toujours maitrisés et une sécurisation des assets plus complexe, la gestion d’un SI à cheval sur différentes architectures et modèles d’usage fait basculer l’entreprise dans un nouveau mode de fonctionnement, ou la gouvernance, en plus de compétences poussées et nouvelles, en interne comme celles proposées par ses opérateurs, devient primordiale.  

Le défi pour les entreprises qui sont dans une architecture de Cloud hybride est donc de trouver un modèle opérationnel qui simplifie les opérations, réduit la complexité de gestion, permet l’interopérabilité pour améliorer la flexibilité sans réduire la sécurité, et répond également aux exigences d’un large éventail d’architectures d’applications et d’objectifs numériques.    

Quels changements amènent ces usages de Cloud hybride ? 

Cette complexité présente à tous les niveaux résume bien le fait que tout ou presque est désormais disponible sur étagère,  « As a Service » (backup, sécurité, réseau, etc.) et que les entreprises, pressées par une tendance à la réduction des coûts, une croissance et une demande de réactivité toujours plus importante n’ont d’autres choix que de souscrire à ces différentes offres.
Mal maîtrisés, les couts associés peuvent alors exploser, avec des équipes perdues ou dépassées sur certains points.  

Quels sont les impacts sur les coûts, l’organisation, la sécurité, la gouvernance et l’innovation au sein d’une entreprise ?

Pour les entreprises qui ont les moyens de recruter, elles se heurtent à une autre difficulté,  la tension du marché sur certains profils. Pour d’autres, c’est le coût financier qui représente la première difficulté. La consommation d’expertise au travers d’une offre d’infogérance apparaît alors comme une vraie nécessité et une chance. La réversibilité, en plus de la transparence, apparaît alors comme une exigence et une preuve de sérieux dans l’offre d’un partenaire Cloud.  

Les budgets informatiques évoluent. Les investissements se font plus rares, au profit d’une dépense opérationnelle lissée et régulière qui demande plus de suivi de la part des différents pilotes.
Par suite, on peut résumer en 3 mots les perspectives: contrôle, confiance et compétences, qui représentent le Mantra que les entreprises doivent adresser dès qu’elles choisissent des services Cloud et construisent leur cloud hybride ou multi.
Elles doivent également se faire aider par des fournisseurs et des partenaires pertinents, et intégrer de nouvelles ressources et compétences nécessaires à la bonne pratique de ces Clouds : se protéger, et en même temps s’ouvrir à de nouveaux usages. Accompagner ses utilisateurs, sans oublier de maîtriser les usages dans les règles. 

Quelles sont les perspectives  ?

De la même façon que la redondance des architectures est devenue un standard, le RGPD, la souveraineté des données et la défense cyber devront être un réflexe pour les décideurs informatiques; des briques de cyber sécurité doivent s’inscrire dans l’ADN du cloud hybride mis en œuvre. L’aspect financier ne devra pas être un frein à ces outils, au risque de voir son patrimoine informatique compromis. Mais cette sécurisation ne doit pas se faire au détriment de l’innovation et de la souplesse d’usage proposés initialement par le Cloud hybride. Elle doit être « by design » dans l’esprit des décideurs, qui devront mettre les moyens nécessaires à l’évolution de ce cloud dit « hybride », pour le bien de leur entreprise. Néanmoins, à terme, l’usage du mot « hybride » pourrait disparaître, les frontières entre les différentes plateformes devenant de plus en plus indéterminées, tout le SI devenant simplement « le cloud » sécurisé et flexible. HISI est porteur de ces éléments : une offre souveraine, souple et sécuritaire by design; des équipes pluridisciplinaires constituées d’experts « customer centric » pour accompagner les entreprises dans leur stratégie de Cloud et la gestion de leur portefeuille de solutions IT externes. 

 

 

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